Un roman fiction, suspense psychologique pour adulte, facile à lire :
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Comprendre ou la théorie du coléoptère, futur best-seller, résumé :
Comprendre, c’est ce que devrait faire Audrey. Comprendre sa vie, ses réactions, ses foutus maux de ventre et l’angoisse de cette putain de porte. C’est le foutoir, depuis qu’elle est petite, elle le sait. Trouver des réponses, hors de question ! Pourtant, de petits morceaux du passé refont surface de temps en temps. Audrey est une combattante mais elle ignore tout de la mémoire traumatique, qu’elle refoule pour survivre.
Iban, son arrière petit fils, découvre ses journaux intimes lors de la sépulture de sa grand-mère. Au travers de leurs lectures, il va comprendre avec elle, sa manière de fonctionner et l’origine de son mal être. Deux générations se transmettent ainsi un héritage, aussi bien psychique qu’écologique.
Ce roman est rude mais aborde avec beaucoup d’espoir des thèmes tabous et très sensibles dans notre société. Il nous amène à questionner l’impact de l’humain sur lui même et sur la planète. Il invite à une prise de conscience de l’héritage de nos ancêtres, à la passation aux générations futures. Les illustrations qui le composent soutiennent les mots et les temps forts du livre.
Murielle Lambradayo, psychothérapeute, écrivaine et illustratrice, signe ici son premier son premier roman par une écriture sensible, dynamique et illustrée.
Toutes copies, impressions et diffusions des œuvres sont interdites sans ma permission.
Murielle Lambradayo se garde les droits d’auteurs pour toutes ses créations sur l’ensemble du site.
Je vais être honnête avec vous, il y a encore des coquilles dans les pages. Mais lisez jusqu’au bout et vous comprendrez, je l’espère, qu’il y a des thèmes plus importants que l’exigence de la langue française.
Ici vous retrouverez une chouette réflexion d’Arnaud et Jérôme sur l’écriture de la langue française :
#mémoire traumatique #famille #suspense psychologique #écologie #développement personnel #transition #transgénérationnel #facile à lire #espoir
Genre : Roman illustré pour adulte
Retrouvez le livre à :
- La boutique « Maison Totem » à Vannes (56), Lien ICI
- La Librairie L’hirondelle à St Jean Brévelay (56), Lien ICI
- La librairie Marée Pages à Séné (56) Lien ICI
- La librairie « Le p’tit monde de Zabelle »à Carnac (56) Lien ICI
- La librairie La Grange aux livres à Augan (56) Lien ICI
- Au Restaurant « Gwenn Ha Du » en lecture à Guéhenno (56) lien du resto ICI,
- et bientôt dans d’autres lieux favoris
Tarif 22€
Extrait du livre : première page du roman
-2079-IBAN
Iban se faufilait entre les nombreuses personnes debout sur la place du Temple. Elles étaient presque toutes habillées de noir, malgré la chaleur écrasante de l’été. Encore une coutume présente aujourd’hui, se dit Iban dans sa marche forcée. Il tenait à être présent pour rendre hommage à sa grand-mère, Audrey. Il regardait autour de lui, surpris de ne reconnaître aucun visage. Il s’était déjà interrogé, tout à l’heure, en cherchant une place pour sa voiture. Il avait lu les plaques d’immatriculation des voitures venues de départements dont il ne soupçonnait même pas l’existence.
Oui, il était en retard, personne ne le lui reprocherait mais dans sa difficulté à circuler, il comprenait combien il aurait dû arriver la veille de l’enterrement. La porte massive du bâtiment était ouverte afin qu’un maximum de personnes puisse entendre la cérémonie. A 91 ans, cette grande dame avait fermé les yeux, trois jours après son mari, Patxi. Ils étaient liés et complices jusqu’à la mort ! Dans son avancée, Iban cherchait en vain, les yeux ou la tête de son père Youenn. Il lui fallut se frayer un chemin jusqu’aux premiers bancs devant l’autel aménagé pour l’occasion. Enfin, il vit le regard marron clair de son père rempli d’émotions, les larmes lui montèrent aux yeux en voyant son père si ému. Iban savait que ce n’était pas un enterrement comme les autres.
Ses deux tantes, Kella et Arima, et son oncle, Gabriel se tenaient debout les uns à côté des autres. Youenn signala à son fils de le rejoindre et le serra d’une étreinte. Iban c’était le petit dernier, le plus jeune des cousins. Sa grand-mère, il la connaissait peu. A 16 ans, il avait choisi de s’installer dans la Drôme pour son apprentissage de tailleur de pierre. Il en avait 20 aujourd’hui. Ses parents vivaient en Bretagne. Ses grands-parents, après avoir passés une partie de leur vie là-bas, avaient choisi de retourner dans le Pays Basque. Malgré le réchauffement climatique et la chaleur aride qui y régnait, ils voulaient vivre dans le village natal de Patxi, son grand-père. Sa famille était multiculturelle, elle avait tracé des ponts entre la Bretagne et le Pays Basque. Un mélange d’identités culturelles fortes prononcées du côté maternel et paternel. Il arrivait lors des repas de famille que l’on mange des piments d’Espelette dans les galettes de sarrasin. Iban avait un vague souvenir d’Audrey chantant Bal Perroz[1] pendant que Patxi chantait Hirudamxo[2] chacun de son côté de table, avec un œil complice.
[1]Bal Perroz, chanson bretonne du pays de Perros Guirec.
[2]Hirudamxo, chanson basque
Cet article a 4 commentaires
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Bravo Murielle d’avoir créé ce personnage d’Audrey si attachant, de libérer les tabous, de faire connaître l’amnésie traumatique et de nous permettre d’imaginer et de contribuer à un avenir meilleur ! Merci pour ta beauté que tu nous fais partager par tes illustrations, et merci pour ton humour (métaphore des paninis et autres) !
Laissez vous imprégner de ce roman !
Vivement la suite !
Murielle
Quand j’ai eu l’info de ta publication, j’ai été très vite accroché : te connaissant un peu, je pressentais quelque chose de fort & juste. Le titre est singulier, la couverture y concourt, et ton « nom d’auteure », outre les textes de promotion, ont eu vite fait de me donner envie d’y aller voir réellement. Avant cela même, j’ai relayé ton message vers divers contacts !
Quand j’ai eu le livre en main, il m’a fait très bonne impression : plus de 560 pages, il y a matière !… et il se consulte agréablement (souplesse de la couverture).
Cela fait maintenant plus d’un mois que j’ai lu ce roman (il ne m’a pas fallu plus de 3 jours, et parties de nuits !), et il me reste encore beaucoup d’images et sensations fortes.
Si tu ne saurais certes te confondre avec l’héroïne, il semble évident que tu as bien connu un semblable chemin intime, par toi-même et par diverses rencontres : l’écriture en témoigne, à la fois si fluide (pas banal pour une ex-dyslexique !), si intense et manifestant un réel authentique, jusque, y compris, l’orthographe et la grammaire parfois non académiques ! Comme il arrive parfois, il faut bien un peu de temps pour « entrer » dans le récit, d’autant que sa dynamique de construction demande une adaptation… qui fonctionne ensuite à merveille : les échanges virtuels entre Iban et sa grand-mère Audrey sont parfaitement opérants. [Nous sommes deux à la maison, et nous sommes deux à t’avoir lu avec plaisir, toutefois ma compagne a vraiment été perturbée par la rupture dans le déroulé chronologique, vers les deux-tiers du récit !]
J’ai aimé tout autant la qualité de vie acquise par la génération d’Iban, que les difficultés vivement traversées par Audrey et ses comparses, sans oublier la génération intermédiaire !
Le ton à la fois réaliste, léger et tendu, sonne parfaitement vrai, et se conjugue agréablement avec un rythme soutenu, parfois ralenti en cohérence avec l’intensité de la séquence à éprouver.
Je ne sais ce que seront les 2 tomes attendus à suivre, du moins ce premier opus donne-t-il à connaître intimement une enfance et une adolescence rurales, une jeunesse et quelques années d’une vie adulte pleinement croquées.
Assurément d’autres lectrices et lecteurs seront passionnés par cet ouvrage nourrissant, qui fait imparablement écho à divers aspects de la vie vécue par soi-même ou perçue chez nos relations. Je formule le vœu que soient nombreux les dévoreuses et dévoreurs de romans véritablement populaires : elles et ils seront réjouis de s’y reconnaître, un tant soit peu, et d’apprécier combien il est possible de se réaliser pleinement, d’autant que l’on parvient à vivre au plus près de Soi, y compris dans les pires expériences difficiles parfois. Les « contes merveilleux » non édulcorés n’ont cessé de le dire et redire depuis des générations, ça doit bien être un peu « vrai » !
A peine j’avais entamé la lecture que je ne pouvais plus décrocher du livre. J’aurai profité de chaques petites intants possibles pour continuer de tourner les pages, jusqu’à la dernière, cinq jours plus tard.
J’ai été transportée tout au long de ma lecture, ayant qu’un an de moins qu’Audrey dans ses années de vie. Je me suis sentie connectée à elle, parfois comme une caméra qui la suivait parfois en l’incarnant.
La beauté de voir l’évolution des années futures m’a donné de l’élan et de la confiance pour continuer la route entreprise aujourd’hui 😊
Merci pour ta facilité d’écriture, tes mots qui sont posés avec justesse, parfois crus mais vrais et nécessaires.
Les dessins qui accompagnent le récit sont parfaits.
En lisant ton livre plus j’avançais dans la lecture et plus la vie d’ Audrey me ressemblait. J’avais une hâte de terminer le livre pour connaitre le mal qui la rongeait …Heureusement que tu préviens âme sensible, je ne m’attendais pas à ça, j’ai pleuré , j’ai réussi à lire ce passage difficile …
Tant de questions maintenant…
Merci, merci et encore merci pour ce livre vrai…